La Céni réclame des moyens supplémentaires pour le déploiement du matériel électoral. Craignant un glissement du calendrier électoral, elle a donc saisi le président Félix Tshisekedi pour signifier qu’elle a besoin urgemment de quatre Antonov et de dix hélicoptères afin d’acheminer le matériel électoral dans toutes les localités. L’institution explique que le peu d’avions dont dispose le pays est utilisé par les différents candidats en cette période de campagne électorale et que le pays est touché par un problème de pénurie de carburant.
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« En situation normale, on allait utiliser les bateaux et d’autres moyens ordinaires. Tout ce que nous importons aujourd’hui ne peut venir par la mer. Cela doit venir nécessairement par avion et ce sont des coûts énormes. Et même ici au pays, car une fois que ces items sont arrivés, il faut là aussi des moyens plus rapides. C’est vraiment une course contre-la-montre », explique Denis Kadima, président de la centrale électorale, cité par RFI.
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En réponse, le gouvernement assure que tous les moyens seront mis en œuvre pour réussir ce pari. De son côté, l’opposant Moïse Katumbi a exprimé sa disponibilité à aider la RDC à travers un post sur son compte X. « Je suis prêt à apporter ma contribution à la prise en charge des avions en vue de la tenue des élections le 20 décembre prochain », a par ailleurs, écrit le principal challenger de Félix Tshisekedi à la présidentielle qui va se tenir le 20 décembre, à la même date que les législatives, les provinciales et les communales partielles.