Au Bénin, le gouvernement envoie un message clair à la classe politique à moins d’un an des élections générales de 2026. L’ordre et la sécurité publique seront préservés à tout prix, assure Wilfried Léandre Houngbédji.
Le Bénin s’apprête à organiser les premières élections générales de son histoire. À huit mois des législatives, point de départ de ce marathon électoral, le gouvernement met tout en œuvre pour que ces scrutins se déroulent dans la paix et la concorde nationale. Alors que les souvenirs de 2019 restent encore vifs dans les mémoires, le gouvernement prévient les fauteurs de troubles.
Face aux journalistes le vendredi 23 mai 2025, le Porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a assuré que l’Etat aura pour mission d’assurer la sécurité du pays, des électeurs et des candidats en lice. « Tous les fauteurs de troubles devront être prêt à répondre de leur forfait devant les instances compétentes dans notre pays« , a-t-il mis en garde, tout en invitant la classe politique à la responsabilité.
« Dans tous les cas, dans l’entendement du gouvernement, il n’aura pas de place pour le désordre, parce que nous avons le devoir de garantir la sécurité à nos compatriotes et la paix à notre pays. Les lois sont faites pour être appliquées », a conclu Wilfried Léandre Houngbédji. Un message clair à l’endroit des acteurs politiques, toutes chapelles politiques confondues.