Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a pris ce dimanche 13 juillet, une décision de «mise en congé » à l’encontre du ministre de la Police, Senzo Mchunu, qui fait l’objet de sérieuses accusations formulées par un haut responsable de la police du KwaZulu-Natal. Le ministre aurait tenté d’étouffer certaines enquêtes sensibles et de protéger des réseaux criminels.
Senzo Mchunu momentanément écarté de son poste de ministre de la Police en Afrique du Sud. Face à l’ampleur des révélations sur ce dernier, le chef de l’État a annoncé la mise en congé immédiate du ministre, évoquant des préoccupations majeures liées à la primauté du droit, à la sécurité du pays et au bon fonctionnement des institutions démocratiques. Selon les précisions de Cyril Ramaphosa, lors d’une déclaration télévisée ce dimanche, une commission d’enquête indépendante va être créée pour examiner l’éventuelle infiltration des services de sécurité par des groupes criminels organisés.
Proche collaborateur du président sud-africain, Senzo Mchunu, figure influente au sein du Congrès national africain (ANC), est notamment soupçonné d’avoir démantelé une unité spéciale chargée de faire la lumière sur des assassinats politiques dans sa province d’origine. Dans une déclaration officielle, il a affirmé accueillir la décision présidentielle avec respect et se tient prêt à répondre aux accusations qui pèsent contre lui.
En attendant les conclusions de l’enquête, c’est Firoz Cachalia, ancien élu de l’ANC et professeur de droit, qui apprend Africaho, assurera l’intérim au ministère de la Police.