Le président de l’Équateur, Guillermo Lasso, a annoncé mercredi 17 mai, la dissolution du Parlement en réponse à une procédure en destitution qui pesait sur lui.
La décision a conduit à des élections anticipées dans un contexte de grave crise politique et de troubles intérieurs. Le président qui faisait l’objet d’une destitution a justifié sa la présente dissolution par ce qu’il a qualifié de « grave crise politique » et de « troubles intérieurs ». Pour Guillermo Lasso, cette mesure exceptionnelle est comme une tentative de rétablir la stabilité politique dans le pays.
Les populations et les conséquences de la dissolution
Installé seulement en mai 2022, le Chef de l’Etat était jusqu’à l’annonce de cette dissolution, la cible d’une procédure de destitution initiée par les parlementaires. L’initiative avait créé un climat de tensions politiques accrues dans un pays déjà confronté à de nombreux défis, notamment économiques et sociaux. Dans le rang des populations et des observateurs de la vie publique dans l’Equateur, les positions sont diversement appréciées.
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Alors que les uns saluent la volonté du président de mettre fin à la paralysie politique et de donner une chance au pays de sortir de la crise, d’autres, en revanche, ont des avis contraires. Ces derniers expriment entre autres, leur préoccupation quant à l’impact sur la stabilité démocratique et le respect des institutions. L’avenir politique du pays, est également mis sur la table des inquiétudes. Avec cette dissolution du parlement qui rebat toutes les cartes, donnant ainsi, lieu à des élections anticipées, et majorité présidentielle, et opposition devront œuvrer pour un fonctionnement normal du parlement à l’issue des élections.