États-Unis: vers l’augmentation des taxes sur les transferts d’argent vers l’Afrique

Marturin ATCHA
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Donald Trump, président américain

Le projet de loi de Donald Trump, adopté par le Sénat, prévoit dès 2026 une taxe de 3,5 % sur les transferts d’argent effectués par les non-citoyens. Un coup dur pour les diasporas africaines qui dépendent de ces envois de fonds.

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump multiplie les mesures anti-migratoires. Sa dernière initiative cible les transferts d’argent, un soutien clé aux familles des pays du Sud. À partir de 2026, les non-citoyens vivant aux États-Unis devront s’acquitter d’une taxe de 3,5 % sur chaque envoi d’argent à l’étranger.

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Présentée comme une mesure visant à dissuader l’installation de nouveaux migrants et à financer la politique de sécurité intérieure notamment le renforcement des frontières et les actions de la police de l’immigration, cette disposition suscite une vive inquiétude principalement en Afrique.

Les transferts d’argent sont une bouée de sauvetage pour des millions de familles africaines. À ces 3,5 % de taxe s’ajoutent déjà des frais de transfert avoisinant 6 %, portant le coût d’un envoi de 100 dollars à environ 10 dollars. Pour de nombreux travailleurs migrants, c’est un poids considérable.

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En 2024, la Banque mondiale estimait à 56 milliards de dollars les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne, dont 10 milliards provenaient des États-Unis. Le Nigeria, avec plus de 5,7 milliards de dollars reçus en 2021, figure en tête, suivi de pays comme le Liberia, où ces envois représentent près de 20 % du PIB, ou le Sénégal, également très dépendant de ce soutien extérieur.

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