Suite à l’explosion de gaz survenue le 11 janvier à Akpakpa, à Cotonou, les ministres de l’Intérieur, des Affaires sociales et de la Santé se sont rendus ce 14 janvier au CNHU pour soutenir les victimes. Le bilan fait état de plus de 150 blessés, dont une majorité d’enfants, et deux décès.
Le gouvernement béninois est aux côté des victimes de l’explosion de gaz survenue le 11 janvier 2025, dans le quartier Akpakpa à Cotonou. L’incident a fait plus de 150 victimes. Selon le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, parmi les blessés, la moitié sont des enfants, ce qui souligne la gravité du drame. Le bilan médical fait état de deux décès, tandis qu’une dizaine de cas graves nécessitent des soins intensifs.
En effet, le ministre de la santé a précisé que grâce aux soins prodigués, plus de deux tiers des victimes ont pu être libérés. Toutefois, une cinquantaine de personnes restent actuellement en observation, en raison de blessures graves ou de complications.
En visite ce lundi 14 janvier au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU) pour prendre des nouvelles des blessés, les ministres de l’Intérieur, des Affaires sociales et de la Santé ont exprimé leur solidarité avec les victimes et leur famille. Ils ont salué la rapidité de la prise en charge et assuré que toutes les dispositions étaient prises pour garantir les meilleurs soins possibles.
Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur, Alassane Seïdou, a appelé la population à la vigilance. Il a également souligné la nécessité de signaler tout stockage suspect de produits chimiques. Le ministre de la Sécurité publique a rappelé que le numéro d’urgence 166 est disponible pour toute alerte concernant des risques similaires.