La ville capitale Porto-Novo a accueilli les 2 et 3 août 2025 la deuxième édition du Festival des Masques. Cet événement a rassemblé des masques traditionnels venus du continent et célébré le patrimoine vivant du Bénin.
Festival des Masques 2025 à Porto-Novo : deux jours de célébration du patrimoine culturel africain
Pendant deux jours, la capitale béninoise a vibré au rythme des danses rituelles. Au cœur du dispositif : la place de Dangbé Klunon Honto, sanctuaire sacré et haut lieu de mémoire. C’est là que les festivités ont débuté samedi 02 août matin, dans une ambiance spirituelle et festive.
D’abord, les masques invités, venus du Nigeria et de la Côte d’Ivoire, ont offert des performances intenses et codifiées. Les puissants N’newi, les gracieux Zaouli et les dynamiques Goli ont chacun déployé leur art, mêlant gestuelle mystique et virtuosité chorégraphique. Le gouvernement béninois, dans son compte rendu du 3 août, souligne que « chaque danse a porté un message, chaque mouvement a honoré une mémoire ».
Ensuite, le public a répondu massivement présent. Familles, passionnés de culture, curieux et touristes ont afflué en nombre. Les chants, les tambours et les cris d’enthousiasme ont donné à la célébration un caractère presque surnaturel. « Ce fut une communion populaire, où le sacré et l’esthétique se sont entremêlés », note encore le rapport officiel publié dimanche 3 août par le gouvernement béninois.
Par ailleurs, de nombreuses personnalités étaient également présente à cette édition. Ils s’agit notamment des autorités royales, chefs de couvents, représentants du gouvernement et invités étrangers. Tous ont salué l’initiative. « Le Festival des Masques n’est pas un simple spectacle : c’est un acte de transmission et de reconnaissance de l’héritage africain », indique le gouvernement.
Enfin, au-delà de la beauté des performances, le Festival a mis en lumière le rôle de Porto-Novo comme capitale culturelle. Par ce rendez-vous international, le Bénin affirme sa volonté de faire dialoguer les cultures et de renforcer la fierté identitaire à travers ses traditions vivantes.