La Tunisie a enregistré dix cas confirmés du virus de la fièvre du Nil Occidental, une maladie potentiellement grave, avec un décès signalé. L’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE) a publié ces données préoccupantes, mettant en lumière la nécessité de surveiller et de prévenir cette maladie.
La Tunisie est aux prises avec une éclosion du virus de la fièvre du Nil Occidental (VWN) qui suscite des inquiétudes croissantes. Selon l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), dix cas confirmés de cette maladie ont été recensés entre le 23 septembre et le 26 octobre 2023. L’ONMNE a également signalé un décès lié à la fièvre du Nil Occidental, un homme âgé de 88 ans originaire de Tozeur, qui a été hospitalisé pour méningoencéphalite et est décédé deux jours plus tard.
Les cas confirmés se répartissent dans différentes régions du pays, avec cinq cas à Tozeur, deux à Gabès, un à Monastir, un au Kef, et un cas à Sfax. De plus, l’ONMNE signale trois cas probables, un à Tozeur, un à Sousse, un à Jendouba.
Le virus du Nil occidental est transmis par des moustiques infectés et peut provoquer des maladies neurologiques graves chez l’homme. Il est répandu en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Asie occidentale. Les oiseaux jouent un rôle essentiel dans le maintien du virus dans la nature, et les moustiques se contaminent en se nourrissant sur des oiseaux infectés. Les piqûres de moustiques infectés sont la principale source d’infection humaine.
La Tunisie fait face à cette situation inquiétante entre les mois de septembre et novembre, sur les axes de migration des oiseaux, ce qui rend la surveillance et la prévention de la maladie d’autant plus cruciales.