Au Bénin, le flux migratoire des réfugiés burkinabè fuyants les attaques terroristes qui devient incessant. Face à cette situation, le Maire de la commune de Banikoara, a rompu le silence. Conscient des enjeux, il a tenu une séance d’information et de sensibilisation avec les déplacés le 20 juillet dernier.
Depuis quelques mois, le flux migratoire des réfugiés burkinabè fuyants les attaques terroristes ne cesse de s’accroître sur le sol béninois. Plus de 10.000 déplacés burkinabé sont accueillis à Banikoara, au Nord-ouest du Bénin. Conscient des enjeux et des dangers liés à cette avalanche massive, l’autorité communale de Banikoara a tiré sur la sonnette d’alarme.
A cet effet, le maire Bio Sarako Tamou a tenu une séance d’information et de sensibilisation des réfugiés. En présence des autorités policières, des responsables des services déconcentrés de l’Etat et des partenaires au développement, le maire à appelé les réfugiés à faire preuve de sérénité en attendant les formalités de recensement.
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Un recensement annoncé
Selon 24 h au Bénin, 4.000 Burkinabè ont déjà fait « l’objet d’une reconnaissance prima facie » par la commission nationale chargée des réfugiés et apatrides, qui va se charger ensuite de leur donner le statut de réfugié. Par ailleurs, les différentes mesures prises par l’Etat béninois à l’endroit des réfugiés et demandeurs d’asile ont été évoquées lors de cette rencontre.
Pour le maire, le recensement lancé, vise à identifier l’identité et le nombre des réfugiés résidants sur son territoire pour des raison de sécurité. C’est mesure maîtriser également le flux migratoire dans cette partie du pays. A l’occasion, Bio Sarako Tamou a lancé un appel à l’aide aux différents partenaires au développement afin de garantir un minimum d’alimentation aux déplacés.
Rappelons que depuis la recrudescence des attaques terroristes au Burkina Faso, la commune de Banikoara est devenue une terre de refuge aux déplacés burkinabè. Située au Nord-ouest du Bénin, la ville de Banikoara est frontalière au Burkina Faso.
En 2021, plus de 200 réfugiés burkinabè fuyant la menace terroriste avaient trouvé refuge dans la commune de Matéri, dans le département de l’Atacora, au nord-ouest du Bénin. Ils venaient de Yabtankouagou, dans la commune de Madjaouri au Burkina Faso.