En France, la résidence secondaire de l’opposant Jean-Luc Mélenchon, située près de Montargis dans le Loiret, a été la cible d’un acte de vandalisme. Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cette effraction. La classe politique, unanime, dénonce cet acte et appelle à des sanctions exemplaires.
Dans la nuit de dimanche à lundi, la résidence du leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a été la cible d’un acte de vandalisme. Des individus, encore non identifiés, ont dégradé la porte d’entrée de sa maison située dans le Loiret. Selon nos informations, les auteurs de cet acte ont pénétré la propriété en découpant une partie du grillage avant de s’introduire par effraction dans la maison via une fenêtre. Des tags insultants et outrageants ont été laissés sur les lieux.
Le procureur de la République, Jean-Cédric Gaux, a annoncé l’ouverture d’une enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Bellegarde pour identifier les responsables. Réagissant sur les réseaux sociaux, Jean-Luc Mélenchon a exprimé son inquiétude et son désarroi, déplorant avoir appris l’incident par voie de presse. « Je crains pour mes livres », a-t-il écrit sur X (anciennement Twitter). Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée, a dénoncé une mise en danger intolérable des figures politiques : « Notre mise en danger par ceux qui nous mettent des cibles dans le dos doit immédiatement cesser. »
De son côté, Marine Le Pen a fermement condamné ces actes qu’elle a qualifiés de « lâches », appelant à une sanction exemplaire contre les responsables. Elle a également exprimé son soutien à Jean-Luc Mélenchon, malgré leurs divergences politiques.
David Lisnard, maire LR de Cannes, a souligné la gravité de cet incident, qu’il considère comme un symptôme inquiétant d’une démocratie affaiblie. « Tout cela est inadmissible et grave. Notre démocratie est malade », a-t-il écrit sur X.