France : les premiers mots de Sébastien Lecornu après sa démission

Casimir Vodjo
3 min
Sébastien Lecornu, Ancien Premier ministre Français

Quelques heures après sa démission, le désormais ex-Premier ministre Français Sébastien Lecornu, s’est exprimé ce lundi 06 octobre 2025. Dans sa déclaration, il estime « qu’on ne peut pas être Premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies« . Tandis qu’il prône le respect du Parlement, Marine Le Pen, elle, réclame la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale.

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Sébastien Lecornu s’exprime après sa démission

Le mandat de Sébastien Lecornu aura été bref, mais révélateur de la profonde crise politique que traverse la France. À la suite de sa démission, le désormais ex-Premier ministre a pris la parole pour justifier sa décision, évoquant un contexte de blocages politiques persistants et de désaccords internes. « On ne peut pas être Premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies », a-t-il déclaré.

Durant son allocution, Sébastien Lecornu est revenu sur ses trois semaines passées à Matignon, marquées par des négociations difficiles autour du budget et de la composition de son gouvernement. Il a pointé du doigt les « formations politiques » qui, selon lui, ont refusé de reconnaître la volonté de changement incarnée par le renoncement à l’usage du controversé article 49.3. Le Premier ministre a regretté une « ligne qui recule à chaque fois que nous avançons », signe, selon lui, d’un climat politique devenu intenable.

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Dans son discours, l’ancien locataire de Matignon a également évoqué le manque de compromis entre les différentes forces politiques, soulignant que « chaque parti veut que l’autre adopte l’intégralité de son programme ». Une impasse qui, d’après lui, rendait impossible l’adoption d’un budget et la poursuite de l’action gouvernementale.

Marine Le Pen appelle à la dissolution du Parlement

Pendant ce temps, les réactions politiques se multiplient. Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée, a salué « une mesure de sagesse », tout en appelant Emmanuel Macron à « dissoudre l’Assemblée nationale ». Pour la cheffe de file de l’extrême droite, « la farce a assez duré » et il est temps de « redonner la parole au peuple français ».

Alors que la France enregistre la troisième démission d’un Premier ministre en moins d’un an, l’Élysée se retrouve de nouveau face à un casse-tête politique. Entre la recherche d’un successeur crédible et les appels à la dissolution, Emmanuel Macron joue désormais une partie décisive pour la survie de sa majorité et la stabilité des institutions.

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