Condamné à un an de prison ferme dans l’affaire des écoutes, Nicolas Sarkozy a obtenu une libération conditionnelle anticipée. Le parquet de Paris a confirmé le retrait de son bracelet électronique le 14 mai 2025.
L’ancien président français Nicolas Sarkozy avait été condamné définitivement en décembre dernier à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes. Sa peine avait été aménagée sous la forme d’une détention à domicile avec bracelet électronique, installé depuis le 7 février 2025.
Grâce à son âge (70 ans), l’ex-dirigeant a pu demander le 16 avril, une libération conditionnelle anticipée, soit avant la moitié de sa peine. Celle-ci lui a été accordée le 12 mai par le juge d’application des peines, entraînant le retrait de son bracelet deux jours plus tard.
Cependant, Nicolas Sarkozy reste néanmoins soumis à plusieurs obligations, dont l’obtention d’une autorisation préalable pour tout déplacement de plus de 15 jours ou à l’étranger, ainsi que le respect des convocations judiciaires. De retour à une vie plus libre, le prédécesseur de François Hollande poursuit ses activités à Paris. Mais sa condamnation demeure une tache sur son parcours d’ancien président.