Frappe à Beyrouth : décès du numéro 2 du Hamas, Saleh Al Arouri

Loan Tamin
Lecture : 2 min

La mort du chef du bureau politique du Hamas, est aussi confirmée par les islamistes. Il serait mort avec ses gardes du corps et deux autres responsables. Les circonstances de l’attaque n’ont pas encore été éclairée. Une guerre qui a démarré depuis le 07 octobre 2023 sans oublier 2006.

Ad imageAd image

Aucune réaction n’est venue du côté de l’état hébreu. Raison, le premier ministre Benyamin Netanyahou a interdit toute interview dans n’importe quel média de l’intérieur comme de l’extérieur. Néanmoins, Mark Regev, conseiller principal de Netanyahou, souligne quand-même qu’« une chose est claire : il ne s’agit pas d’une attaque contre l’Etat libanais » mais d’une « frappe chirurgicale ».

LIRE AUSSI : BRICS : l’Organisation s’élargit avec l’arrivée de cinq nouveaux pays membres

Déjà des réactions du côté de Hamas

Dans un communiqué, Ezzat Al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré « Les lâches assassinats menés par l’occupant sioniste contre les leaders et symboles de notre peuple palestinien à l’intérieur et à l’extérieur de la Palestine ne parviendront pas à briser la volonté et la résilience de notre peuple, ni à entraver la poursuite de sa vaillante résistance et ils prouvent une fois de plus l’échec lamentable de cet ennemi à atteindre ses objectifs de guerre dans la bande de Gaza ».

Lire aussi :  Kémi Seba arrêté en France

De son côté, le premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati dénonce un « nouveau crime israélien ». Une plainte sera introduite au Conseil de sécurité des Nations Unies selon des membres de son service.

Qui était Saleh Al Arouri ?

Né en Cisjordanie, Saleh Al Arouri a passé 20 ans dans des prisons israéliennes. Il est accusé par Israël d’être à la tête de plusieurs attentats. Il aurait eu sa liberté à la seule condition de s’exiler. Depuis, sa vie reposerait au Liban. C’est en 2017 qu’il sera élu au poste d’adjoint d’Ismaïl Haniyeh. Ce qui fait de lui le numéro 2 du Hamas.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *