Israël a mené une « frappe préventive » contre l’Iran ce vendredi 13 juin, ciblant des dizaines de sites nucléaires et militaires, y compris le cœur du programme d’enrichissement d’uranium iranien. Cette action, intervient alors que le président américain Donald Trump avait prévenu d’une possible attaque israélienne. L’Iran a subi de lourdes pertes, notamment parmi ses scientifiques nucléaires et de hauts responsables militaires.
Israël a mis à exécution ses menaces contre le programme nucléaire iranien. Tôt ce vendredi matin, des attaques coordonnées ont frappé la capitale Téhéran, Tabriz, la centrale nucléaire de Natanz à Ispahan, ainsi que les villes de Lorestan et Kermanshah. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a affirmé qu’Israël avait frappé « au cœur » du programme d’enrichissement d’uranium iranien, tandis qu’un responsable militaire israélien a précisé que des « dizaines » de cibles nucléaires et militaires avaient été touchées. Cette offensive est présentée par le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, comme une « frappe préventive », justifiée par la capacité de l’Iran à produire « 15 bombes nucléaires en l’espace de quelques jours ».
L’agence de presse iranienne Tesnim a rapporté la mort de plusieurs scientifiques nucléaires de renom, dont Feridun Abbasi, ancien président de l’Agence iranienne de l’énergie atomique, et Muhammed Mehdi Tehranchi, recteur de l’université islamique Azad. Parmi les victimes figurent également le chef d’état-major iranien, le général de corps d’armée Mohammed Baqeri, et le commandant en chef des Gardiens de la révolution, le général de corps d’armée Hossein Salami. Des zones civiles de Téhéran ont également été touchées, entraînant la mort de nombreux civils.
Israël en état d’urgence, Washington nie toute implication
En prévision de représailles, l’état d’urgence a été déclaré en Israël. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’une « attaque de missiles et de drones contre l’État d’Israël et sa population civile est attendue de manière imminente ». La télévision publique iranienne a confirmé avoir entendu plusieurs explosions à Téhéran et a indiqué que le système de défense aérienne du pays était en état d’alerte maximale.
Les États-Unis ont réagi, affirmant par la voix de deux responsables anonymes n’être « pas impliqués » dans les frappes et n’avoir fourni aucune assistance à Israël. Cette déclaration survient alors qu’un nouveau cycle de discussions entre responsables américains et iraniens était prévu ce dimanche à Oman, dans le cadre de négociations pour un nouveau pacte nucléaire, sur fond d’accélération du programme d’enrichissement d’uranium de Téhéran. La frappe israélienne intervient donc à un moment particulièrement sensible, qui pourrait compliquer davantage les efforts diplomatiques visant à désamorcer les tensions régionales.
