Le procès de Brice Laccruche, ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo, reporté sine die. L’accusation porte notamment sur des chefs graves tels que le détournement de fonds publics, le blanchiment des capitaux et l’association de malfaiteurs, bien que Brice Laccruche nie fermement ces accusations.
Lors des audiences, Brice Laccruche a dû être hospitalisé à Libreville il y a quelques jours en raison de la détérioration de son état de santé, et a été évacué en France le 15 juin. Suite à une évaluation médicale approfondie, les magistrats ont conclu à son incapacité à subir un interrogatoire, ce qui a conduit à la suspension du procès.
Les représentants de la cour avaient visité l’hôpital pour vérifier la gravité de sa condition. Les médecins ayant interdit tout interrogatoire en raison de la gravité de son état ont confirmé cette conclusion.
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Lors de l’audience du mardi matin, le procureur a recommandé le renvoi de la procédure, tandis que les avocats de l’État ont plaidé pour que le procès se poursuive normalement. La cour a finalement décidé de renvoyer sine die le procès, soulignant que le principe d’une interruption en cas de raison grave s’appliquait clairement ici en raison de l’état de santé de Brice Laccruche.
Maître Nzigou, l’avocat de Brice Laccruche, a exprimé une satisfaction partielle, estimant que cette décision soulageait son client de la pression juridique. Cependant, il a insisté sur la nécessité de trouver une solution définitive, notamment en envisageant un abandon des charges ou une transaction pénale, compte tenu du long traitement attendu pour le cancer de son client.
Il a annoncé son intention d’écrire au ministre de la Justice pour explorer ces options et résoudre cette affaire de manière satisfaisante.