Nazih Marwan Al-Azzi, influenceur gabonais d’origine libanaise a été interpellé au Liban après avoir exigé six milliards de francs CFA en échange de la non-diffusion de contenus compromettants visant le président gabonais Brice Oligui Nguema.
Au Gabon, le régime Oligui Nguema secoué par des révélations de Nazih
Une affaire qui secoue le Gabon depuis plusieurs jours. Nazih Marwan Al-Azzi, connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme Nazih, affirme détenir 46 enregistrements audio et 14 vidéos susceptibles de déstabiliser le pouvoir en place. Après avoir diffusé un premier enregistrement d’une conversation privée avec le président Brice Oligui Nguema, il a réclamé la somme de six milliards de francs CFA (environ 9 millions d’euros) pour garder le silence.
Initialement interpellé puis relâché par les services spéciaux gabonais, l’influenceur s’est ensuite réfugié au Liban, où il a continué ses attaques verbales contre le chef de l’État. A la demande du Gabon, la Direction générale de la sûreté libanaise a procédé à son interpellation.
Pour l’heure, aucune précision n’a été faite sur la nature de ces contenus compromettants pour le successeur d’Ali Bongo Ondimba. Si le Gabon et le Liban ne disposent pas d’accord judiciaire, Libreville et Beyrouth pourraient trouver un accord pour l’extradition de l’influenceur. Nazih pourrait être inculpé pour corruption en bande organisée, chantage et injures publiques. C’est le premier dossier qui éclate le régime Brice Oligui Nguema depuis son élection en avril 2025.