Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a appelé la communauté internationale à adopter des sanctions contre Israël, jugeant que la diplomatie n’était plus suffisante pour freiner ce qu’il a qualifié de « génocide » à Gaza. Pendant ce temps, le Hezbollah au Liban menace de frapper « partout » en Israël en l’absence d’un cessez-le-feu.
La Turquie a durci le ton face à la situation au Moyen-Orient, appelant à des sanctions immédiates contre Israël. Lors d’une conférence à Ankara sur « l’avenir de la Palestine », Hakan Fidan, ministre turc des Affaires étrangères, a déclaré que « le temps de la diplomatie est dépassé », exhortant la communauté internationale à agir. « Nous avons dépassé la limite des mots, de la diplomatie, de la politique, nous sommes arrivés au bout. Il nous faut d’autres instruments. Nous devons passer aux sanctions. ».
Cette déclaration intervient alors qu’Israël poursuit ses frappes dans l’est et le sud du Liban, où le Hezbollah contrôle plusieurs fiefs. En réponse, Naïm Qassem, le numéro deux du Hezbollah libanais, a affirmé que « la solution est un cessez-le-feu » et a menacé d’intensifier les attaques sur Israël si ces conditions n’étaient pas respectées. Ces tensions surviennent après une attaque particulièrement meurtrière du Hezbollah au sud de Haïfa, il y a plus d’un mois.
42 344 morts en Palestine
Sur le front de Gaza, la situation reste critique. Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 42 344 morts dans le territoire palestinien depuis le début du conflit avec Israël, il y a plus d’un an. En seulement 24 heures, 55 personnes ont été tuées, portant le nombre total de blessés à 99 013. Ces chiffres témoignent de l’intensité des combats, alors qu’Israël continue de mener des frappes aériennes en réponse à l’attaque massive du Hamas le 7 octobre 2023.