Deux mois après que la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, la Russie en représailles, a interdit Barack Obama ainsi que plusieurs américains l’entrée sur son territoire. A travers une notice publiée vendredi 19 mai, le ministère russe de l’intérieur a également placé Karim Khan, le procureur de la Cour Pénale Internationale, sur la liste des personnes recherchées dans le pays.
Visée par plusieurs sanctions internationales, la Russie multiplie les répressions. Et c’est désormais au procureur de la Cour pénal internationale (CPI) Karim Khan, ainsi que 500 Américains – dont Barack Obama – d’en faire les frais. Selon une notice du ministère russe de l’intérieur, rendue publique vendredi, 500 américains dont l’ancien président, sont interdits d’entrée dans le pays, en représailles aux sanctions imposées contre elle par Washington. «En réponse aux sanctions anti-russes, régulièrement imposées par l’administration Biden (…) l’entrée en Fédération de Russie est fermée à 500 Américains», annonce le ministère des Affaires étrangères, ce vendredi, en précisant que Barack Obama figure sur cette liste.
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Le procureur de la CPI recherché…
Dans la même notice, la Russie a sans doute donné un autre écho à son rejet du mandat d’arrêt émis à la Haye contre Vladimir Poutine. La Cour Pénale Internationale avait accusé le président russe pour la «déportation illégale» de milliers d’enfants ukrainiens dans le cadre du conflit entre Moscou et Kiev. En représailles, Karim Khan, le procureur de la CPI a été placé sur la liste des personnes recherchées en Russie. « Date de naissance : 30 mars 1970. Lieu de naissance : Edimbourg, Ecosse […] Recherché en vertu d’un article du code pénal », indique cette notice consultée par des journalistes de l’AFP, sans précision sur la nature de l’infraction.
Moscou avait brocardé ce mandat, le traitant comme étant “nulle et non avenue”, car la Russie n’est pas membre de la CPI et elle ne reconnaît donc pas la compétence de ce tribunal, selon le Kremlin.