Lors d’une réunion avec le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, lundi 14 juillet 2025, Donald Trump a sommé Vladimir Poutine de mettre fin à la guerre en Ukraine dans un délai de 50 jours, sous peine de sanctions économiques sévères.
Le président américain Donald Trump hausse le ton face à Moscou. Car, il donne un ultimatum commercial et une riposte militaire à Vladimir Poutine pour fin à la guerre. « Nous allons imposer des droits de douane très sévères si nous ne parvenons pas à un accord dans les 50 jours », a déclaré le locataire de la maison blanche depuis le Bureau ovale.
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Ces mesures, qualifiées de « droits de douane secondaires », visent non seulement la Russie mais aussi ses partenaires économiques. « J’utilise le commerce pour beaucoup de choses, mais c’est excellent pour régler les conflits », a-t-il justifié.
En parallèle, le président américain a annoncé un vaste plan de livraison d’armes à l’Ukraine via l’Otan. Des équipements militaires, dont des systèmes de défense antiaérienne Patriot, devraient arriver « dans les prochains jours ». Les pays européens achèteront ces matériels aux États-Unis avant leur transfert à Kiev. « C’est une très grosse affaire », a affirmé Trump. Selon Mark Rutte, « la rapidité est essentielle » pour inciter Vladimir Poutine à reconsidérer sa position.
L’Europe mobilisée, l’Ukraine soulagée
Plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni et le Danemark, participent à cette initiative. Berlin a assuré qu’elle jouerait un « rôle décisif » dans cet accord Otan–États-Unis. « Le président Trump a fait un pas important aujourd’hui », a salué le chancelier Friedrich Merz.
Côté ukrainien, le président Volodymyr Zelensky s’est entretenu avec Donald Trump. Il a évoqué des « solutions pour mieux protéger la population » et renforcer les positions ukrainiennes face aux frappes russes.
À travers cet ultimatum et ce soutien accru à l’Ukraine, Donald Trump tente un rééquilibrage stratégique, combinant pression économique sur Moscou et coopération militaire renforcée avec l’Otan. Une escalade diplomatique à suivre de près.