En Guinée-Bissau, le « Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre » qui a pris le pouvoir après avoir renversé le président Umaro Embalo a annoncé la réouverture des frontières.
Guinée-Bissau : réouverture des frontières après le putsch
Une nouvelle évolution notable dans la situation en Guinée-Bissau. Le « Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre », organe de la transition désormais aux commandes du pays a annoncé la réouverture des frontières terrestres et aériennes fermées après le putsch.
Désormais, les liaisons reprennent avec Bissau. Cette décision intervient juste après la prestation du serment du président du général Horta N’Tam, nouvel homme fort du pays. Il a été investi pour un mandat d’un an à la tête du pays. Après le putsch, l’armée a suspendu le processus électoral et annulé les résultats de la présidentielle attendus pour ce jeudi.
Le candidat de l’opposition, Fernando Dias da Costa, qui a échappé de justesse à son arrestation a dénoncé un faux coup d’Etat, orchestré selon lui par le président Umaro Embalo pour éviter de transmettre le pouvoir à l’opposition. Les missions d’observations, présentes à Bissau dans le cadre du scrutin ont dénoncé une tentative de coup d’Etat et invité la Cédéao et l’Union africaine à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau.
