Guinée-Bissau : une tentative de coup d’État déjouée, des officiers arrêtés 

Narcisse Aberekere
2 min
Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau

À la veille de l’ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle, plusieurs officiers supérieurs ont été arrêtés en Guinée-Bissau. Le président Umaro Sissoco Embaló, parle d’une tentative de coup d’État visant à perturber le processus électoral et affirme que la situation est « sous contrôle ».

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Bissau : plusieurs officiers arrêtés  pour une tentative présumée de coup d’État

Peu s’en fallait, le pire allait se produire en Guinée-Bissau. L’armée bissau-guinéenne a annoncé, vendredi 31 octobre 2025, avoir déjoué une tentative de coup d’État. Selon le vice-chef d’état-major, le général Mamadu Turé, cette action visait à « interrompre le processus électoral ». Il n’a cependant donné aucun détail sur le nombre d’officiers arrêtés ni sur la nature précise du projet. Plusieurs autres seraient toujours en fuite, d’après la même source.

Un général de brigade, Daba Nawalna, directeur d’un centre de formation militaire situé à une trentaine de kilomètres de la capitale, figure parmi les personnes interpellées.

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De son côté, le président Umaro Sissoco Embaló a confirmé qu’il s’agissait bien d’une tentative de coup d’État destinée à empêcher la tenue des élections. « L’enquête est en cours. Tout est sous contrôle », a-t-il déclaré.

La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 23 novembre doit s’ouvrir ce samedi 1er novembre, dans un contexte déjà tendu. Ce scrutin se déroulera sans la participation du PAIGC, parti historique de l’indépendance, ni de son candidat Domingos Simões Pereira, principal adversaire du chef de l’État.

Faut-il le souligner, depuis son accession à l’indépendance, la Guinée-Bissau a connu une instabilité politique chronique : quatre coups d’État, dix-sept tentatives de putsch et de fréquents changements de gouvernement. « Nous n’allons jamais permettre à qui que ce soit de perturber le processus électoral », a insisté le général Turé, assurant que si des civils étaient impliqués, ils seraient également arrêtés.

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