Après des coups de feu entendus dans la capitale, à la veille de la présidentielle, les autorités guinéennes ont communiqué sur une intervention menée par les forces de sécurité. Voici les éléments disponibles sur cette opération.
Tirs à la veille du scrutin à Conakry : voici ce que disent les autorité sur l’opération
Des tirs ont retenti à Conakry dans la nuit du vendredi au samedi, quelques heures avant l’ouverture des bureaux de vote pour l’élection présidentielle, désormais achevée. Les détonations, entendues aux environs de 4 heures du matin, ont été signalées dans le quartier de Sonfonia, en périphérie de la capitale.
Selon les autorités, ces coups de feu sont liés à une opération des forces de sécurité intérieure. Dans un communiqué, celles-ci indiquent être intervenues dans une concession où se trouvait un groupe armé, présenté comme porteur de menaces pour la sécurité nationale. L’intervention aurait donné lieu à des échanges de tirs entre les forces engagées et les individus visés. Les forces de sécurité affirment avoir neutralisé le groupe et procédé à des interpellations. À ce stade, aucun chiffre officiel n’a été communiqué sur le nombre de personnes arrêtées, ni sur d’éventuelles victimes ou saisies de matériel. Les autorités se sont limitées à confirmer le caractère ciblé de l’opération.
Par ailleurs, une enquête a été annoncée afin d’établir précisément les circonstances des faits. Le commandement des forces de sécurité a assuré que la situation était sous contrôle et a appelé les populations à garder leur calme. Les autorités n’ont pas établi de lien direct entre cette opération et le processus électoral.
Faut-il le dire, le scrutin présidentiel s’est tenu sous un important dispositif sécuritaire sur l’ensemble du territoire. Les informations disponibles sur les tirs de Sonfonia reposent, pour l’heure, exclusivement sur les communications officielles, en attendant d’éventuelles précisions issues de l’enquête ouverte.