Guinée-Conakry: la presse monte au créneau après les restrictions d’accès à internet

Loan Tamin
Lecture : 3 min
Une vue de la ville de Conakry (Image d'illustration). © Wikimedia Commons CC BY-SA 4.0 Alpha hmd

La Guinée a connu mercredi 17 mai, des restrictions sur internet lors de la journée de manifestation à l’appel des Forces vives, composées d’organisations de la société civile et de partis d’opposition. Un état de choses qui a provoqué de lourdes conséquences pour les sites d’informations qui n’étaient pas consultables le jour-là.

 

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La presse et les blogueurs sont vent debout contre la censure en Guinée. Ces derniers jours, les accès aux réseaux sociaux et aux services de messagerie sont très limités dans le pays. Et plusieurs sites d’information guinéens n’étaient pas consultables. Ces restrictions sur internet ont notamment eu lieu mercredi dernier, journée de manifestation à l’appel des Forces vives, composées d’organisations de la société civile et de partis d’opposition.

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Face à cette situation qui a provoqué des dysfonctionnements divers dans le rang des médias, l’Association des blogueurs de Guinée (Ablogui), à travers son président, a exprimé son ras-le-bol après avoir constaté de grandes difficultés d’accès aux réseaux sociaux le jour de la mobilisation des Forces vives. « À chaque fois qu’il y a des grandes manifestations qui sont prévues, les autorités adoptent des stratégies visant à empêcher les citoyens de s’exprimer sur les réseaux sociaux et pour nous, cela est honteux», a donc affirmé Alfa Diallo, cité par RFI.

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Des sites d’informations inaccessibles…

La censure initiée en Guinée à travers la restriction d’accès à internet a essentiellement perturbé le fonctionnement des organes de presse en Guinée notamment les sites d’informations. Dans un message commun, les associations professionnelles de presse dénoncent « des actions liberticides engagées par l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications ».

Les médias condamnent également la saisie des émetteurs de deux stations de radios le jour de la manifestation. « Deux journalistes ont été agressés sur le terrain par des militaires. On cherche toujours à cacher quelque chose parce que si les sites qui sont prompts à donner des informations fonctionnent bien, ils vont relayer des bavures », estime Sékou Jamal Pendessa, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de presse en Guinée.

 

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