Guinée : Conakry paralysée par une grève déclenchée par les 13 centrales syndicales du pays

Mohamed Fousso
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La situation semble plus que confuse en Guinée sous régime militaire depuis quelques années déjà. En effet, dénonçant une série de faits liés au quotidien des guinéens, les 13 centrales syndicales que compte le pays ont appelé tous les secteurs, privé, public et informel à une grève générale illimitée. Les revendications qu’elles ont notamment exposées portent sur la nécessité de réduire les prix des denrées de première nécessité et de mettre fin à la censure des médias.

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La mobilisation a été massive ce lundi dans la capitale guinéenne, paralysant largement les activités de Conakry. Banques, écoles et commerces ont fermé leurs portes, transformant le quartier des affaires de Kaloum en une zone habituellement animée en un lieu désert.


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Des exigences à l’endroit du pouvoir militaire

Les centrales syndicales exigent la fin des restrictions à la liberté de la presse, dénonçant la censure des médias. En parallèle, elles réclament des mesures sociales, notamment la baisse des prix des produits de première nécessité, pour atténuer l’impact économique sur la population.

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Cette grève générale souligne l’ampleur des préoccupations sociales et économiques au sein de la population guinéenne. Le mouvement traduit une mobilisation significative des travailleurs et des citoyens en faveur de changements concrets. L’évolution de la situation dépendra des négociations entre les syndicats, le gouvernement et d’autres parties prenantes concernées.

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