En Guinée-Équatoriale, Baltasar Engonga a été condamné à huit ans de prison pour détournement de fonds publics. L’ancien directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) avait défrayé la chronique après la fuite de ses sextapes sur les réseaux sociaux.
Baltasar Engonga écope de 8 ans de prison pour détournement de fonds publics
Le verdict est enfin tombé pour Baltasar Engonga. Tristement célèbre après la fuite de ses vidéos intimes sur la toile, ce haut fonctionnaire équato-guinéen a été arrêté pour détournement de fonds publics. « Le tribunal provincial de Bioko condamne Baltazar Ebang Engonga à huit ans de prison ferme et une amende de 125,4 millions de francs CFA (environ 190 000 euros) », a indiqué Hilario Mitogo, directeur général de presse de la Cour suprême de justice de Malabo.
En effet, Baltasar Engonga était jugé aux côtés de cinq autres hauts fonctionnaires. Selon le tribunal, les montants, allant de 5 à 125 millions de francs CFA (entre 7 600 et 190 000 euros), ont été utilisés à des fins personnelles sous couvert de frais de voyages et de missions déjà financés par l’État.
Une affaire de détournement noyée par les sextapes
En détention préventive à la prison Black Beach de Malabo dans cette affaire de détournement de fonds publics, l’ancien haut fonctionnaire avait fait parler de lui en novembre 2024 lorsque des sextapes avaient fuité sur les réseaux sociaux. La diffusion virale avait poussé les autorités équato-guinéennes à limiter le flux internet dans le pays pour stopper les téléchargements.
Finalement, le fils de l’actuel président de la commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) est plus connu pour ce scandale sexuel que pour le détournement de fonds publics pour lequel il vient d’être condamné.