Guinée : tirs nourris à Conakry, craintes d’une évasion de prisonniers politiques

Mohamed Fousso
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Une vue de la ville de Conakry (Image d'illustration). © Wikimedia Commons CC BY-SA 4.0 Alpha hmd

Le quartier de Kaloum à Conakry, qui abrite des ministères, des ambassades et le siège du gouvernement, a été secoué par des tirs d’armes automatiques ce samedi. Des inquiétudes persistent quant à une tentative d’évasion de prisonniers politiques de renom, dont l’ancien chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara.

Ce samedi matin à Conakry, le quartier de Kaloum est plongé dans une atmosphère d’incertitude et de tension. Les habitants de cette zone, qui abrite des bâtiments gouvernementaux, des ambassades et le siège de la présidence, restent chez eux en raison de tirs nourris d’armes automatiques entendus depuis l’aube. L’entrée de la presqu’île de Kaloum est strictement bloquée, entraînant une paralysie totale de la circulation.

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Le quartier de Kaloum est également l’emplacement de la prison centrale de Conakry, et des informations font état de tentatives d’évasion de prisonniers politiques de haut rang. Parmi les noms qui circulent figurent le capitaine Moussa Dadis Camara, ancien chef de la junte au pouvoir, Claude Pivi alias Coplan, et Moussa Tiegboro Camara. Ces individus sont actuellement impliqués dans le procès des massacres du 28 septembre 2009, un événement tragique de l’histoire guinéenne.

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Les raisons derrière ces tirs nourris et les tentatives présumées d’évasion demeurent floues, mais la situation suscite des préoccupations quant à la stabilité politique en Guinée. Les autorités sont actuellement mobilisées pour gérer la situation et maintenir l’ordre public.

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