Haïti est confrontée à une crise humanitaire et sécuritaire sans précédent, avec un bilan macabre de plus de 3000 personnes tuées au cours des six premiers mois de l’année 2025. L’information a été révélée par l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Depuis plusieurs mois, Haïti traverse une crise profonde qui ne cesse de faire des victimes. Selon des détails rapportés par RFI, plus de 3000 personnes tuées au cours des six premiers mois de l’année 2025. Le haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a présenté un rapport à Genève, où la porte-parole, Ravina Shamdasani, a confirmé que 3141 personnes ont perdu la vie entre le 1er janvier et le 30 juin.
En effet, ce chiffre souligne la gravité de la situation, principalement due à l’escalade de la violence des gangs qui déstabilise le pays. Les causes de cette tragédie sont multiples et interconnectées. D’abord, l’effondrement de l’État de droit et l’instabilité politique persistante ont créé un vide sécuritaire, permettant aux gangs de proliférer.
De plus, les gangs se livrent à des affrontements incessants pour le contrôle des territoires et des routes de contrebande, entraînant une violence aveugle contre la population civile. Enfin, l’ONU exprime sa crainte que cette expansion de la violence ne se propage et ne déstabilise d’autres pays de la région caraïbéenne. Face à cette situation, la communauté internationale est appelée à agir rapidement pour restaurer la sécurité et l’ordre en Haïti.