Harcèlement sexuel et corruption à la GDIZ : les accusés clament leur innocence devant la CRIET

Loan Tamin
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CRIET.

Au Bénin, les treize personnes poursuivies et placées sous mandat de dépôt pour pour « corruption dans le secteur privé et harcèlement sexuel » à la GDIZ étaient devant la CRIET lundi 27 mai. En effet, convoquées à la barre, elles ont tous plaidé non-coupables et ont nié devant le juge avoir commis les faits de corruption et de harcèlement sexuel.

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Les prévenus sont notamment soupçonnés d’avoir mis en place un réseau de corruption, extorquant de l’argent aux femmes en quête d’emploi au sein de la GDIZ. L’affaire a éclaté après que des irrégularités ont été constatées dans les processus de recrutement de certaines unités opérant dans la zone industrielle.


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La Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI), gestionnaire de la GDIZ, a déposé une plainte pour faire la lumière sur ces allégations. En outre, l’Institut national de la femme s’est constitué partie civile, soulignant l’importance de la protection des droits des femmes dans cette affaire.

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La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme s’est donc penchée ce lundi sur deux procédures engagées dans cette affaire. Après l’inculpation des prévenus et la constitution de leurs avocats, la juridiction spéciale a décidé de renvoyer les deux dossiers au 1er juillet 2024 pour la poursuite des audiences.

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