Ce lundi 20 janvier 2025, Donald Trump a été officiellement investi en tant que 47e président des États-Unis. Dans son discours inaugural, il a annoncé des mesures radicales, notamment un décret reconnaissant uniquement l’existence de deux sexes : masculin et féminin.
Donald Trump a prêté serment à midi (heure de Washington) devant le Capitole, devenant, à 78 ans, le plus ancien président américain investi dans cette fonction. Lors de son discours inaugural, il a présenté une vision ambitieuse et controversée pour son second mandat, promettant la fin du « déclin de l’Amérique » et le début de son « âge d’or ».
Cependant, l’annonce qui a retenu l’attention mondiale est sa décision de signer un décret présidentiel établissant officiellement que les États-Unis ne reconnaîtront désormais que deux sexes : masculin et féminin. Cette mesure, décrite comme une réponse au « délire transgenre », est le point culminant des engagements pris par Trump durant sa campagne électorale.
Rétablir l’ordre naturel et protéger les « valeurs fondamentales de l’Amérique »
« Nous allons mettre fin à la politique gouvernementale qui cherche à instrumentaliser ou injecter du genre ou de l’ethnie dans tous les domaines de notre pays », a déclaré Trump dans son allocution. Il a insisté sur le fait que cette décision était nécessaire pour « rétablir l’ordre naturel » et protéger ce qu’il a qualifié de « valeurs fondamentales de l’Amérique« .
Les responsables de sa nouvelle administration ont confirmé que ce décret influencerait de nombreuses politiques publiques, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, et des droits civiques. Ces changements risquent de provoquer des tensions avec les communautés LGBTQ+ et leurs défenseurs, qui y voient une attaque frontale contre les droits acquis au fil des années.
Avec ce décret controversé, Donald Trump inaugure son second mandat sous le signe d’un retour aux politiques conservatrices et d’une opposition frontale aux avancées sociales récentes. Si cette position pourrait renforcer sa base électorale, elle risque également d’accentuer les divisions au sein des États-Unis et d’entraîner une série de batailles juridiques. L’Amérique, fidèle à elle-même, semble entrée dans une nouvelle ère où les débats sur l’identité et les droits individuels seront plus vifs que jamais.