Le dimanche 09 juin 2024, devant une assemblée de dignitaires nationaux et internationaux, le président Droupadi Murmu a officiellement investi Narendra Modi et son cabinet pour leur troisième mandat consécutif. Parmi les personnalités présentes figuraient des dirigeants de pays voisins tels que le président du Sri Lanka, Ranil Wickremesinghe, le président des Maldives, Mohamed Muizzu, et la première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina.
Toutefois, l’absence de représentants du Pakistan, en contraste avec la prestation de serment précédente de Modi en 2014 où l’ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif était présent, souligne les tensions persistantes entre les deux nations depuis plusieurs années.
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Malgré une victoire électorale solide, le Bharatiya Janata Party (BJP) de Modi a dû former une coalition avec l’Alliance démocratique nationale (NDA) pour obtenir une majorité parlementaire. Cette alliance, réunissant divers partis politiques comme le Telugu Desam et le Janata Dal (Uni), a assuré au BJP une majorité de 293 sièges sur les 543 que compte l’Assemblée, marquant ainsi le retour des gouvernements de coalition en Inde.
Au cours de ce troisième mandat, Narendra Modi doit relever plusieurs défis majeurs, notamment les tensions persistantes avec le Pakistan et les enjeux internes de développement et de gouvernance. L’opposition, incarnée principalement par l’Alliance nationale indienne pour le développement (INDIA), a obtenu 232 sièges, dont 99 pour le Congrès national indien (INC), signifiant un renforcement significatif de sa position.
Modi, âgé de 73 ans, égale désormais le record de trois mandats du premier Premier ministre indien, Jawaharlal Nehru, après avoir dirigé l’Inde depuis 2014. Son leadership continuera de façonner le paysage politique et économique de l’Inde pour les années à venir.