Suite à la recrudescence des attaques terroristes qui ont provoqué l’exode de nombreux habitants de l’arrondissement de Tanongou, le maire de Tanguiéta, El Hadj Zakari Boukary, a pris les devants. Le samedi 24 mai 2025, accompagné de plusieurs autorités locales, il s’est rendu dans les villages touchés pour sensibiliser, rassurer et encourager le retour des populations déplacées.
Face à la menace terroriste qui plane sur la zone, le maire de la commune de Tanguiéta, El Hadj Zakari Boukary s’est rendu vendredi 24 mai 2025, à Tanongou. En effet, selon les informations rapportées par Le Matinal, cette visite avait pour objectif principal de « rassurer les populations quant aux dispositions sécuritaires mises en place ».
D’abord, plusieurs villages tels que Batia et Sangou ont été touchés par l’insécurité. À Batia, où certains habitants ont choisi de rester malgré la menace, et à Sangou, aujourd’hui déserté, le maire a insisté sur la nécessité de maintenir un lien de confiance avec les Forces de défense et de sécurité (FDS).
Ensuite, l’autorité communale « !a appelé les populations à rester sur place ou à retourner dans leurs villages respectifs », indique la même source. Il précise que des « mesures spécifiques ont été prises pour garantir la sécurité des personnes et des biens ». Cette démarche, selon les autorités, s’inscrit dans une volonté de restaurer un climat de sérénité et de permettre aux habitants de reprendre leurs activités quotidiennes.
La réouverture des centres de santé
De son côté, François Botto, chef d’arrondissement de Tanongou, a plaidé pour « la réouverture des centres de santé de Batia et de Tanongou, ainsi que la reprise des activités du marché local ». Il a également alerté sur « la nécessité de sécuriser les populations vivant derrière la montagne », un secteur particulièrement vulnérable aux incursions.
En réponse aux difficultés rencontrées par les écoliers, « la mairie et la préfecture ont annoncé des mesures spécifiques pour permettre aux candidats de passer les examens dans de bonnes conditions ». Enfin, es autorités locales, en collaboration avec les FDS, semblent déterminées à ne laisser personne derrière, malgré les défis imposés par l’insécurité persistante.