Institutionnalisation du Sénat au Bénin : Assan Séibou et Aké Natondé justifient leur initiative

Marturin ATCHA
3 min
Assan Séibou, député du Bloc Républicain

Au Bénin, une nouvelle institution va voir le jour. Il s’agit d’un Sénat. La création de la Chambre Haute est l’objet de la proposition de loi portant révision de la Constitution au Bénin. Le texte est porté par les députés Assan Séibou du Bloc Républicain et Aké Natondé de l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR).

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Création du Sénat au Bénin : ce que dit la proposition de loi introduite par Assan Séibou

À l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale du Bénin, ce vendredi au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, une proposition de loi portant révision de la Constitution a été introduite. Portée par les députés Assan Séibou et Aké Natondé, respectivement président du Groupe parlementaire du Bloc Républicain et de l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR), cette proposition de loi est déjà transmise à la commission des lois pour étude.

Rôles du futur Sénat

Selon l’un des initiateurs du texte, cette reforme vise à renforcer l’architecture institutionnelle du pays. Pour l’élu, le Sénat, tel que prévu par sa proposition, devra veiller à la stabilité politique, la continuité de l’État et au débat politique contradictoire constructif. Ainsi, il va concourir à garantir la sauvegarde et le renforcement des acquis de développement de la Nation, de défense du territoire et de sécurité publique.

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Par ailleurs, cette Chambre haute assurera la promotion des mœurs politiques conformes à la sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation, de l’unité et de la cohésion nationale, du développement durable et de la paix sociale et veiller à renforcer les libertés publiques, la qualité de la gestion des biens publics, l’unité et la concorde nationales en vue du développement humain équilibré et durable.

Pour siéger dans ce Sénat, les anciens présidents de la République, de l’Assemblée nationale, de la Cour constitutionnelle, des chefs d’État-major des forces chargées de la défense et de la sécurité nationales. Un quota d’un 1/5 des membres de droit sera désigné par le Chef de l’Etat et le président de l’Assemblée nationale.

Les motifs de la proposition de loi selon les initiateurs

RÉVISION DE LA CONSTITUTION DU BÉNIN
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