Introduction du vaccin contre le paludisme au Bénin : Benjamin Hounkpatin assure la population

Paul Danongbe
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Le Bénin va bientôt démarrer l’inoculation du vaccin contre le paludisme au profit de ses populations. Alors que les doutes agitent les populations depuis l’annonce de la présente opération, Benjamin Hounkpatin, ministre de la santé a donné de fermes assurances. En effet, profitant de la 17e édition de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, il a fait savoir que le Bénin a décidé d’intégrer le vaccin contre le paludisme dans son programme de vaccination élargi (PVE).

Selon les précisions fournies à l’occasion, la phase pilote de cette vaccination cible les enfants âgés de 6 à 23 mois dans trois zones sanitaires où le paludisme est fortement prévalent chez les enfants de 0 à 5 ans.


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Des zones prioritaires choisies

Les zones sanitaires de Banikoara, Savalou-Bantè et Allada-Toffo-Zè ont ainsi été choisies pour cette première phase. Les premières doses du vaccin RTS, S/ASO1 ont été administrées lors de cet événement historique. Le ministre de la santé a profité de cette occasion pour apaiser les inquiétudes de la population. « Ce vaccin est sécurisé et vise à protéger les enfants contre les formes graves du paludisme. Son introduction ne remplace pas les autres mesures de prévention », a souligné Benjamin Hounkpatin.

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Cette avancée marque une nouvelle ère pour le Bénin, qui s’engage à contribuer à l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé visant à réduire de 90 % la charge mondiale du paludisme d’ici 2030. Pour soutenir cet objectif, le pays a réceptionné en janvier dernier 215 900 doses du vaccin antipaludique RTS,S/ASO1, développé par le laboratoire de l’Université d’Oxford au Royaume-Uni.

Malgré cette avancée, les autorités sanitaires encouragent la continuité des autres mesures préventives de lutte contre le paludisme, telles que l’utilisation de moustiquaires imprégnées et le traitement préventif intermittent.

Selon les données de 2023, les nouveaux cas de paludisme représentaient 17 % chez les adultes et 39 % chez les enfants de moins de cinq ans, avec un taux de mortalité d’environ 106 décès pour 100 000 enfants.

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