Israël annonce la mort du chef du Hamas Yahya Sinwar

Casimir Vodjo
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Yahya Sinwar @ RTL

Les autorités israéliennes ont annoncé ce jeudi que Yahya Sinwar, chef du Hamas et l’un des architectes de l’attaque du 7 octobre contre Israël, a été tué lors d’une opération militaire de l’Etat hébreu à Gaza.

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Le ministre israélien des Affaires étrangères a annoncé la mort de Yahya Sinwar, chef politique du Hamas, lors d’une opération ciblée à Gaza. Sinwar, âgé de 61 ans, était considéré comme l’un des principaux responsables de l’attaque du 7 octobre qui a provoqué des pertes humaines et matérielles considérables en Israël. En tant que dirigeant du Hamas à Gaza depuis 2017, Sinwar avait une influence majeure dans les stratégies militaires du mouvement islamiste. Il était également perçu comme un acteur clé dans la radicalisation et la planification de cette offensive surprise.

Bien que l’armée israélienne ait confirmé la mort de Sinwar après une journée de vérifications, le Hamas n’a pas encore émis de commentaire officiel. Le leader du mouvement avait acquis une réputation de radicalisme, et son élimination va considérablement affecté le Hamas.

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Les répercussions de cette opération ne se limitent pas à Gaza. Dans le sud et l’est du Liban, des frappes israéliennes ont été signalées, quelques heures après que l’armée israélienne a ordonné l’évacuation de certaines zones civiles. Cette escalade pourrait affecter davantage la stabilité régionale, surtout avec les tensions croissantes entre Israël et l’Iran.

42 438 morts à Gaza

Par ailleurs, le ministère de la Santé du Hamas a publié un nouveau bilan macabre : 42 438 morts à Gaza depuis le début du conflit, avec près de 100 000 blessés. Ces chiffres soulignent l’ampleur de la crise humanitaire en cours, tandis que les efforts diplomatiques se poursuivent pour éviter une extension plus large du conflit dans la région.

La mort de Yahya Sinwar constitue un coup dur pour le Hamas, mais le conflit reste loin d’être résolu. Tandis qu’Israël intensifie ses opérations militaires, les appels à la désescalade se multiplient, notamment du côté de l’Égypte, qui plaide pour éviter une guerre régionale plus vaste. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a exprimé ses préoccupations face à l’escalade des tensions entre Israël et l’Iran, en soulignant la nécessité de prévenir une guerre qui pourrait englober plusieurs pays du Moyen-Orient.

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