Kenya : le chef de la police rend sa démission après les dernières manifestations

Mohamed Fousso
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Au Kenya, Japhet Koome, chef de la police a quitté ses fonctions à la suite des récentes manifestations meurtrières qui ont emporté dans leur lot, plusieurs citoyens. Sa démission déposée ce vendredi 12 juillet a été acceptée par le président William Ruto, selon un communiqué du porte-parole de la présidence, Hussein Mohamed. En poste depuis novembre 2022, il avait été critiqué pour sa gestion de la répression des manifestations.

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Les violences policières ont éclaté lors des manifestations du 25 juin, où des jeunes protestataires avaient envahi le Parlement. La police avait alors ouvert le feu à balles réelles sur la foule. La Commission nationale kényane des droits de l’Homme (KNHCR) a rapporté que 39 personnes avaient perdu la vie depuis le début des manifestations le 18 juin.


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Japhet Koome sous de violentes critiques

Malgré la démission de Japhet Koome, les tensions demeurent élevées. De nouveaux corps ont été retrouvés près d’un poste de police, exacerbant le mécontentement. Ernest Cornel, porte-parole de la KNHCR, a déclaré : « Sa démission n’est pas suffisante, déplore Ernest Cornel, chargé de communication de la KNHCR. Il doit assumer ses responsabilités. Il doit être jugé ! ».

Pour rappel, la KNHCR avait déjà porté plainte l’an dernier contre le démissionnaire pour les violences policières lors des manifestations post-électorales de 2017, qui avaient causé la mort de 33 personnes.

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La situation reste critique alors que la jeunesse kényane continue de protester et appelle à une justice plus rigoureuse.

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