Dans un communiqué, la présidence kenyane a annoncé que le projet de loi de finances a été amendé pour supprimer la TVA proposée de 16% sur des produits tels que le pain, le transport du sucre, les services financiers, les opérations de change, ainsi que la taxe sur les véhicules à moteur de 2,5%. D’autres taxes, telles que celles sur les paiements mobiles et l’huile végétale, ont également été retirées du projet de budget initial.
Le gouvernement avait justifié ces mesures fiscales comme nécessaires pour redonner des marges de manœuvre économiques au pays dans un contexte économique difficile.
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Le Parlement doit désormais débattre du texte remanié à partir de mercredi, en vue d’un vote prévu avant le 30 juin. William Ruto a salué la participation active de la population dans ce processus, affirmant que le peuple kényan a eu son mot à dire.
Les débats parlementaires se sont déroulés alors qu’une manifestation était réprimée dans le centre de Nairobi, illustrant les tensions entourant ces propositions fiscales controversées.