La CEDEAO condamne l’agression de Guy Marius Sagna à Lomé

Casimir Vodjo
Lecture : 3 min
Guy Marius Sagna

Dans un communiqué ce mercredi 02 octobre 2024, le Parlement de la CEDEAO a fermement condamné l’agression de l’un de ses membres, Guy Marius Sagna, lors d’une manifestation de l’opposition à Lomé, la capitale togolaise, le dimanche 29 septembre.

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Après le Sénégal qui a condamné l’agression du député du parti Pastef et figure du mouvement Frapp, Guy Marius Sagna, survenue lors d’une manifestation non autorisée de l’opposition à Lomé, le 29 septembre dernier, le Parlement de la CEDEAO a réagi à travers un communiqué publié ce mercredi 02 octobre 2024. Dans sa déclaration, le Parlement de la CEDEAO a fermement condamné l’attaque et exprimé son regret et son soutien au député Sagna, ainsi qu’aux autres personnes blessées lors de l’incident.

Le Parlement de la CEDEAO dit également suivre de près les mesures prises par les autorités togolaises pour garantir la sécurité du député et la justice face à cette agression. Muet depuis cette agression, Guy Marius Sagna, a annoncé qu’il s’adressera aux médias ce mercredi à Dakar, à l’Harmattan sur la VDN.

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Des “miliciens à la solde du régime de Faure Gnassingbé”

Pour rappel, Guy Marius Sagna, député du parti Pastef et figure du mouvement Frapp au Sénégal, participait à une réunion politique organisée par le Front Touche pas à ma Constitution, une coalition de l’opposition togolaise. En plein discours, alors qu’il dénonçait ceux qui tentaient d’empêcher cette rencontre, la réunion a dégénéré dans la violence. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre la confusion qui s’en est suivie, alors que des hommes armés de chaises et de poings ont pris pour cible les participants, dont plusieurs ont été blessés.

Guy Marius Sagna a été transporté à l’hôpital après l’agression, où une vidéo le montre allongé sur un lit, la main bandée. Il a déclaré avoir été frappé violemment en compagnie d’autres participants, dont une députée togolaise. Selon ses accusations, des “miliciens à la solde du régime de Faure Gnassingbé” auraient été envoyés pour violenter et « peut-être même assassiner » les membres de cette réunion.

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