La CEDEAO face aux défis de l’unité régionale : Diomaye Faye attendu à Abuja

Casimir Vodjo
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Bassirou Diomaye Faye

Le Chef de l’État sénégalais, et médiateur de la CEDEAO dans la crise avec l’AES, Diomaye Faye, a quitté Dakar ce samedi 14 décembre 2024 pour Abuja, où il prendra part à la 66ᵉ session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, prévue le 15 décembre. A cette session, les discussions vont tourner autour des «  enjeux sécuritaires, économiques et politiques majeurs de la région ».

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Le Président Diomaye Faye, médiateur désigné pour apaiser les tensions entre la Confédération des États du Sahel (AES) et la CEDEAO, s’envole pour Abuja afin de participer aux discussions entre les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest. Cette session se déroule dans un climat tendu, notamment après la décision des États membres de l’AES (Mali, Niger et Burkina Faso) de se retirer de l’organisation régionale.

Selon un communiqué officiel publié ce samedi par la présidence sénégalaise, cette rencontre constitue une occasion pour les dirigeants de « discuter des enjeux sécuritaires, économiques et politiques majeurs de la région ». Le Président Faye devrait également y réitérer son appel à une réflexion approfondie pour éviter la désintégration de la CEDEAO et trouver des solutions durables face aux crises sécuritaires et politiques qui secouent la sous-région.

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Un contexte complexe et des attentes élevées

La participation de Diomaye Faye à cette session s’inscrit dans la continuité de son engagement en faveur du dialogue entre la CEDEAO et l’AES. Lors de ses récentes interventions, il a plaidé pour une coexistence harmonieuse entre les deux entités, et souligné la nécessité de préserver l’intégrité et la mission première de la CEDEAO : promouvoir l’intégration régionale et la stabilité.

Cette 66ᵉ session abordera également les défis liés à la libre circulation des biens et des personnes, le renforcement de la sécurité régionale, et les impacts économiques des crises politiques en cours. Les attentes sont élevées, notamment en ce qui concerne la capacité des dirigeants à trouver un consensus sur ces dossiers sensibles.

Le Sénégal, en tant que pilier de la stabilité dans la région, est attendu pour jouer un rôle diplomatique déterminant. La contribution de Diomaye Faye pourrait s’avérer décisive dans la recherche d’un compromis qui satisferait les aspirations des peuples de l’Afrique de l’Ouest et préserver les fondements de l’organisation régionale.

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