La Cédéao relocalise ses institutions et agences après le retrait des pays de l’AES

Marturin ATCHA
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CEDEAO

La Cédécao a acté le transfert de plusieurs institutions régionales vers d’autres États membres suite au retrait du Niger, du Mali et du Burkina Faso. La Guinée, la Guinée-Bissau et le Libéria ont été choisis comme nouveaux pays hôtes.

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Le sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) tenu dimanche à Abuja au Nigeria a entériné la relocalisation de plusieurs agences communautaires initialement basées dans les trois pays qui ont récemment quitté l’organisation : le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Cette décision découle du retrait officiel de ces pays de l’espace communautaire, rendant inopérante la présence d’institutions communautaires sur leur territoire.

Conformément aux principes d’équilibre géographique et d’inclusivité prônés par la Cédéao, les chefs d’État ont décidé d’attribuer les sièges vacants à des pays membres qui n’hébergent actuellement aucune agence communautaire. Ainsi, le Centre de Développement de la Jeunesse et des Sports (EYSDC), auparavant basé au Burkina Faso, est désormais relocalisé au Libéria.

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Le Centre de Gestion des Ressources en Eau (WRMC), lui aussi anciennement au Burkina Faso, s’installera en Guinée, tandis que le Centre Régional de Santé Animale (CRSA), auparavant basé au Mali, sera transféré en Guinée-Bissau.

En revanche, aucune décision immédiate n’a été prise concernant le sort de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), elle aussi anciennement hébergée au Burkina Faso. La Conférence a annoncé le report de cette décision, en attendant de nouvelles consultations entre les États membres.

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