Les représentants de l’Alliance des États du Sahel (AES) et de la CEDEAO ont engagé des consultations préparatoires en vue de futures négociations sur les questions d’intérêt commun. Le but est de gérer les conséquences du retrait des pays de l’AES de la CEDEAO et préserver les acquis de l’intégration régionale.
Pour la première fois depuis l’annonce du retrait officiel des États membres de la Confédération AES (Burkina Faso, Mali et Niger) de la CEDEAO, les deux parties se sont rencontrées à Bamako jeudi 22 mai pour jeter les bases d’un dialogue structuré. Ces consultations tenues entre les ministres des Affaires étrangères de l’AES et le président de la Commission de la CEDEAO, ont abouti à l’adoption d’un relevé de conclusions visant à formaliser le lancement de négociations.
Au cours de ces échanges, les deux parties ont discuté de la politique, diplomatie, administration, sécurité, droit, développement économique et social. Les deux blocs ont affirmé leur attachement à des principes fondamentaux tels que la libre circulation des personnes et des biens jusqu’à la signature de nouveaux accords.
S’unir contre le terrorisme dans la sous-région
Sur le plan sécuritaire, les deux camps ont exprimé une inquiétude commune face à la montée du terrorisme dans la sous-région et sont convenus de l’urgence de renforcer leur coopération. Au-delà des divergences institutionnelles, la nécessité d’une réponse coordonnée constitue la priorité de la CEDEAO et l’AES.