L’AES et le Togo : des militaires en exercices de simulation à Niamey

Touré Soulémane
Lecture : 2 min
Le Sahel et le togo en exercices militaires

La capitale nigérienne, Niamey est depuis quelques jours sous l’emprise des exercices militaires. En effet, il s’agit d’une initiative conjointe des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour le renforcement de capacités des forces armées de ces pays. A cet effet, seuls les militaires togolais participent à l’exercice en tant que pays voisin de l’AES pour renforcer leurs capacités d’action dans le cadre de la veille sécuritaire.

Ad imageAd image

Selon le ministère nigérien de la Défense, cet exercice militaire, comprend “des manœuvres tactiques” et “des initiatives visant à renforcer les liens avec les populations locales”.Dans cette mission conjointe d’échanges et de renforcement de capacités, il s’agit notamment des militaires venus du Burkina Faso, du Mali, du Tchad, du Togo et bien du Niger, pays hôte.


LIRE AUSSI : Le Niger invite ses opérateurs économiques à rallier le Togo au détriment du Bénin


Rappelons que les Burkina Faso, du Mali, du Tchad, et le Niger font face à un défi sécuritaire implacable depuis plusieurs années. Dans ces pays, des attaques terroristes et de la menace djihadiste sévissent mettant en déroute la quiétude des populations surtout villageoises.

Lire aussi :  Le Congo-Brazzaville à un carrefour délicat avec l'interdiction de l'avortement

Justement, la présence du Togo voisin se justifie. Dernièrement, le pays a aussi subi des attaques terroristes à la lisière de son territoire. Cependant, en participant à cette initiative militaire conjointe, le pays se met dans une dynamique de simulation, d’appropriation et de renforcement de capacités afin de garantir la sécurité de ses frontières.

Par ailleurs, initié “dans le souci de renforcer les capacités opérationnelles” et “la résilience des forces armées de l’AES face à toutes menaces potentielles, selon le ministère nigérien de la défense, l’exercice prendra fin le 03 juin 2024 prochain. Loin d’être seulement un renforcement de capacités, cette mission serait aussi un pas vers une coopération militaire entre ces pays.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *