En 2022, le Bénin a réexporté de l’or pour une valeur de 389 millions de dollars, selon un rapport de SWISSAID cité par Ecofin.
Le Bénin pose de plus en plus, des actes concrets dans le cadre de l’exploitation de son or malgré l’étape d’extraction encore artisanale. Bien que le pays dispose d’un potentiel aurifère important, l’exploitation de ces ressources reste principalement artisanale. Ce qui fait du Bénin un point de transit pour l’or en provenance d’autres pays.
Selon Ecofin, les volumes de réexportations étaient nettement plus élevés les années précédentes, atteignant 833 millions de dollars en 2021 et 543 millions de dollars en 2020. Les principales destinations des réexportations béninoises étaient les Émirats arabes unis et le Liban.
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Pour changer cette dynamique, les autorités béninoises mettent en place de nouvelles stratégies. Lors du Conseil des ministres du 17 juillet 2024, il a par exemple été annoncé que des recherches menées par plusieurs sociétés ont mis en évidence un potentiel aurifère très élevé notamment dans les départements de l’Atacora, de la Donga et de l’Alibori. « Les activités de recherches menées par diverses sociétés ont révélé un potentiel en or susceptible de faire l’objet d’exploitation au point de susciter l’intérêt, pour cette ressource minière, des opérateurs qui y ont travaillé dans les départements de l’Atacora (Perma), de la Donga (Tansa) et de l’Alibori (Yankpa) », renseigne le compte rendu du Conseil des ministres.
Un contrat-type pour l’exploitation de ces ressources est d’ailleurs en cours d’élaboration afin de structurer les relations entre l’État et les compagnies minières. Le gouvernement a également autorisé la contractualisation avec un cabinet spécialisé pour finaliser ces contrats d’exploitation.