Le Porte-parole du gouvernement béninois s’est prononcé à nouveau sur les chiffres qu’il a précédemment communiqués à la télévision nationale sur le taux de chômage dans le pays. Wilfried Léandre Houngbédji corroborant ses propos, a donné d’amples détails.
Invité sur une émission diffusée sur la télévision nationale, Wilfried Léandre Houngbédji en réponse à la préoccupation d’un téléspectateur qui a comparé le Bénin à la Finlande, affirmait vendredi 21 avril dernier que le taux de chômage au Bénin est infirme. « Nous avons un taux de chômage qui tourne autour de 2 à 3%. Mais pas 4% donc nous faisons mieux que la Finlande » avait-il laissé entendre. Une déclaration qui a suscité une polémique sur les réseaux où, les béninois se sont demandés si ces chiffres-là étaient vérifiés.
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Quelques jours plus tard, le Secrétaire général adjoint du gouvernement vient repréciser ses propos, rapportent Bénin Web Tv. « Le taux de chômage tourne autour de 3%», a souligné à nouveau Wilfried Léandre Houngbédji. Selon lui, ce taux est issu des travaux effectués par des structures compétentes. « Ça ne date pas d’aujourd’hui. La première fois que ça a été fait, c’est 2013-2014. Quand les chiffres sont sortis on était étonné », a-t-il indiqué. A l’en croire, les travaux ont été refaits il y a moins d’un an par les structures compétentes, associant même les organisations internationales. « Nous avons un taux de chômage qui tourne autour de 3% », va-t-il confirmer.
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Le Bénin face à « Un fort taux de sous-emploi »
Si Wilfried Léandre Houngbédji reprécisé ces chiffres sur le chômage au Bénin, il a par ailleurs indiqué que le Bénin fait face à un « fort taux de sous-emploi ». Une situation qui selon lui, s’explique par le résultat du système éducatif qui a pendant longtemps formé des « diplômés généralistes ». Car explique-t-il, « Le sous-emploi suppose que quelqu’un qui a la maîtrise par exemple, travaille et est payé pour niveau BAC ou BEPC ». Face à ce diagnostic, l’ancien journaliste a souligné que le gouvernement du Président Patrice Talon a pris des dispositions pour y apporter une thérapie. Et pour preuve, le gouvernement investit déjà dans la formation technique et professionnelle afin d’avoir sur le marché de l’emploi, des diplômés qui répondent aux besoins de l’heure.