Le paludisme reste l’une des principales préoccupations de santé publique au Bénin, touchant des milliers de personnes chaque année. Le pays, conscient des défis persistants, a redoublé d’efforts pour trouver des solutions novatrices et renforcer les campagnes de prévention. Dans une étape cruciale pour intensifier la lutte contre le paludisme, le ministre de la santé a réceptionné lundi, un lot de près de 216 mille doses de vaccin. Cette initiative marque une avancée significative dans les efforts du pays pour contrôler et éradiquer cette maladie trop souvent dévastatrice.
Lors de la cérémonie, Benjamin Hounkpatin, a indiqué en effet, que la réception de ces kits sanitaires marque la fin de la phase pilote de la vaccination antipaludique qui a été coordonnée par l’OMS avec le soutien financer de Gavi, du Fonds mondial et Unitaid. Selon ses précisions, les doses de vaccins vont être administrées aux enfants de moins de deux ans en quatre doses dès ce mois à travers le programme élargi de vaccination (Pev).
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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a autorisé, lundi 2 octobre, un deuxième vaccin pour les enfants « sûr et efficace » contre le paludisme. Cette maladie très ancienne, qui provoque fièvre, maux de tête et frissons, jusqu’à devenir une affection grave, voire mortelle, en l’absence de traitement, a causé en 2021 la mort de 619 000 personnes dans le monde, l’immense majorité des cas et des décès survenant en Afrique.
Alors que le Bénin donne un nouvel élan à sa campagne contre le paludisme, cette réception de vaccins représente un pas de plus vers un avenir où cette maladie ne sera plus une menace majeure pour la santé publique. Le pays se positionne ainsi en tant que leader dans la région, démontrant son engagement envers la santé de sa population et contribuant à l’objectif mondial d’éliminer le paludisme d’ici les prochaines années.