Le gouvernement burkinabè a durci le ton contre la consommation du tabac. Un décret signé le 15 avril 2025 interdit formellement de fumer dans les lieux publics, qu’ils soient clos ou ouverts, ainsi que dans les transports en commun. Cette mesure s’applique également à la chicha, aux cigarettes électroniques et autres produits similaires. Des sanctions financières sont prévues pour les contrevenants.
C’est désormais interdit de fumer dans les espaces publics au Burkina Faso. Cette décision du gouvernement du Président Ibrahim Traoré vise à protéger la population des effets nocifs du tabagisme actif et passif, dans un souci de santé publique croissante.
En effet, le décret s’applique à toutes les formes de tabac, y compris la chicha, les cigarettes électroniques, ainsi que tout produit produisant de la fumée ou de la vapeur. Il concerne tous les lieux publics, qu’ils soient fermés comme les bureaux, restaurants, gares ou marchés couverts, ou ouverts comme les parcs, stades ou arrêts de bus, ainsi que les transports en commun.
Ce que risquent les contrevenants
Les autorités prévoient un régime de sanctions financières. Toute personne prise en flagrant délit de consommation risque une amende de 15 000 FCFA, tandis que les responsables des lieux publics ou des moyens de transport concernés encourent des amendes allant de 50 000 à 200 000 FCFA.
Selon un professionnel de la santé, l’interdiction de la consommation du tabac est une victoire pour le système sanitaire. « Il contribuera à protéger les non-fumeurs, en particulier les enfants et les femmes, souvent exposés involontairement à la fumée nocive », a-t-il commenté.