Le gouvernement burkinabè a annoncé la création de quatre nouvelles régions et de deux provinces, portant le nombre total de provinces à 47. Selon les autorités, l’objectif est de renforcer la présence de l’État dans les zones sensibles et d’améliorer le contrôle du territoire.
Dans un contexte national marqué par une crise sécuritaire aiguë, le Burkina Faso tente une nouvelle approche. En Conseil des ministres cette semaine, le gouvernement de transition a entériné un redécoupage administratif du territoire, avec la création de quatre nouvelles régions. Ces nouvelles entités sont issues de la subdivision de trois grandes régions existantes : l’Est, le Sahel et la Boucle du Mouhoun.
À ces nouvelles régions, s’ajoutent deux nouvelles provinces, Dya-Mongou et Karo-Peli qui faisant passer le nombre total de provinces de 45 à 47. Cette réforme vise à corriger les lacunes d’un ancien découpage jugé trop rigide et inadapté aux réalités actuelles.
Pour le ministre de l’Administration territoriale, Émile Zerbo, c’est un outil stratégique face aux menaces. « L’État n’avait pas un vrai contrôle sur certains territoires trop vastes. Ce découpage vise à garantir une meilleure défense et une administration de proximité, surtout dans les zones vulnérables », a expliqué le membre du gouvernement.