Le colonel Doumbouya expose ses priorités à l’ONU, mais évite le sujet brûlant de la transition

Africaho
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Mamady Doumbouya, Président du Conseil National de Transition en Guinée. @Médias locaux

Le président de la transition de la Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya, a dévoilé les grandes lignes de son intervention à l’Assemblée Générale des Nations Unies. Alors qu’il évoque la nécessité de relever les défis mondiaux, il ne mentionne pas explicitement le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée, un sujet qui suscite des préoccupations.

 

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Le colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition de la Guinée, a pris la parole à New York lors de la 78ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies. À son arrivée dans la ville, il a exposé les grands axes de son discours à la Tribune de l’ONU.

Dans un contexte mondial marqué par des défis économiques persistants et des menaces variées, le dirigeant guinéen a souligné l’importance de porter haut la voix de son pays. Il a exprimé son intention de partager sa vision pour une Guinée unie et axée sur le développement. Ces priorités de communication visent à interpeller les dirigeants du monde sur les enjeux de la Guinée.

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Cependant, une omission notable dans les déclarations du colonel Doumbouya concerne le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Guinée ont convenu d’une période de transition de 24 mois à partir de janvier 2024 pour faciliter ce processus. Cette question est cruciale pour la stabilité politique et l’avenir démocratique de la Guinée.

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Ces dernières semaines, le gouvernement guinéen a exprimé sa préoccupation quant à l’absence de proactivité des partenaires techniques et financiers dans le financement nécessaire, soit 600 millions de dollars, pour soutenir la transition vers l’ordre constitutionnel. Ce financement est essentiel pour garantir un processus de transition pacifique et démocratique.

La date du discours du président du Comité National pour le Redressement et le Développement (CNRD), le jeudi 21 septembre, suscite également des réactions. Des représentants des Forces vives de Guinée envisagent de manifester devant le siège des Nations Unies pour dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une violation des droits de l’homme en Guinée sous le régime de la junte.

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