Pour éviter les sanctions prévues, les conducteurs doivent circuler exclusivement sur les pistes cyclables réservées à cet effet. De plus, tous les passagers sur une moto doivent obligatoirement porter un casque. Cette réglementation concerne l’ensemble des secteurs professionnels. « Vous devez porter vos casques et faire porter [ les ] casques à vos clients. Ce que je dis, c’est valable pour tout le monde y compris même les policiers. Et vous devez rouler sur la piste cyclable » a déclaré Soumaïla Yaya.
Autre point, le numéro d’immatriculation des engins, l’identification des motos : « Ceux qui n’ont pas les plaques d’immatriculation, allez mettre vos plaques d’immatriculation. Si vous ne mettez pas les plaques d’immatriculation, les engins seront retirés de la circulation » a-t-il ajouté.
La mise en œuvre de cette lutte est prévue pour le début du mois de mars 2024. Le message de l’inspecteur général touche aussi les clubs de motards :
Il y a certains parmi vous qui sont en train de faire les fous avec nous. Mais il n’ont pas seuls, le monopole de la folie. Ils s’en fichent, roulent comme ils veulent. Ils veulent dépasser tout le monde parce que, ils font les Jo. Nous, on va les empêcher désormais de le faire.
Comme le dimanche 21 janvier 2024 devant la presse, le directeur général du Centre National de Sécurité Routière (CNSR), Aubin Adoukonou est revenu sur la conséquence des excès de vitesse : « ils détruisent les édifices publics ». Son discours est radical : « Le CNSR dans les statistiques a reçu aujourd’hui beaucoup d’indices qui nous écœurent, qui nous font peur. Remorqué quelqu’un qui n’a pas porté de casque, si la police prend, c’est 10.000f d’amende forfaitaire. Je suis revenu sur ça pour qu’on ne sorte pas d’ici pour dire : le gouvernement est en train de créer des taxes. Ce n’est pas des taxes ».
La séance du 21 janvier 2024 du DG de la CNSR
Aubin Adoukonou, le Directeur Général du Centre National de Sécurité Routière (CNSR) a annoncé qu’un nouveau code routier est en examen à l’Assemblée nationale pour adoption par les députés. C’était le dimanche 21 janvier 2024 devant les médias. « Le nouveau texte permettra d’adapter les règles de conduite aux spécificités du Bénin et de mettre en place des mesures plus efficaces pour garantir la sécurité routière dont la qualification de l’excès de vitesse comme délit [ … ]. On a remarqué que sur nos axes routiers, les gens font l’excès de vitesse. Ils détruisent les édifices publics » a confié Aubin Adoukonou à Peace FM.
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La balle est lancée tant dans le rang des usagers que dans le rang des forces de l’ordre.