Le Ghana lance le passeport électronique à puce

Casimir Vodjo
Lecture : 2 min
Nana Akufo-Addo tenant un passeport électronique en main

Le Ghana entre dans une nouvelle ère de sécurité et d’innovation avec le lancement du passeport électronique à puce intégrée. Annoncé par le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, ce document incarne à la fois une avancée technologique et un symbole des aspirations nationales.

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Lors d’une cérémonie solennelle au Centre international de conférences d’Accra le lundi 2 décembre 2024, le président Nana Akufo-Addo a dévoilé le tout nouveau passeport à puce intégrée du Ghana. Ce projet d’avant-garde répond aux normes rigoureuses de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et se positionne comme une réponse concrète à la lutte contre la fraude et le vol d’identité.

Le président Akufo-Addo a souligné que ce nouveau passeport est bien plus qu’un simple document de voyage. « C’est une déclaration sur qui nous sommes et sur le chemin que nous empruntons en tant que peuple », a-t-il affirmé. Doté de fonctionnalités biométriques avancées, il offre un niveau de sécurité inégalé, rendant pratiquement impossible toute falsification. Cette innovation garantit également une reconnaissance efficace et respectueuse des voyageurs ghanéens à l’échelle internationale.

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La nouvelle conception intègre des éléments du patrimoine culturel ghanéen, notamment les symboles Adinkra comme « Fawohodie » (Liberté et Indépendance) et « Funtunfunefu Denkyemfunefu » (Démocratie et Coopération). Ces motifs, selon le président, reflètent les valeurs fondamentales de liberté, de résilience et d’unité qui caractérisent le peuple ghanéen.

En parallèle, le gouvernement ghanéen a entrepris une refonte systématique des infrastructures liées à l’émission des passeports. Des imprimantes modernes pour documents de sécurité, une plateforme de demande en ligne améliorée et des processus simplifiés dans les bureaux nationaux et missions diplomatiques sont désormais en place. Ces mesures visent à éliminer les inefficacités précédentes et le fléau des « goro boys », ces intermédiaires frauduleux qui exploitaient les lacunes du système.

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