Le gouvernement kenyan a décrété trois jours de deuil après la tragédie qui s’est abattue sur l’école primaire Hillside Endarasha, située dans le comté de Nyeri.
Le Kenya pleure les 18 victimes qui ont péri dans l’incendie meurtrier, survenu jeudi dernier. Des jours après l’incendie, les familles sont encore sous le choc et attendent désespérément des nouvelles de leurs enfants. Selon les informations, l’incendie a touché en effet, un dortoir abritant plus de 150 garçons âgés de 10 à 14 ans.
Les autorités kenyanes ont confirmé que 70 élèves sont toujours portés disparus, tandis que 27 autres ont été hospitalisés. Les opérations de secours ont été compliquées par les routes boueuses résultant des récentes pluies dans la région.
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Une enquête ouverte
La police du comté a ouvert une enquête pour déterminer les causes de ce drame. Un rapport du ministère de l’Éducation indique que des incidents similaires sont fréquents dans les internats, souvent en raison de causes humaines et de la surpopulation. Les structures en bois des bâtiments ont contribué à la rapidité de la propagation des flammes.
Le président William Ruto a décrété trois jours de deuil national, durant lesquels les drapeaux seront en berne pour rendre hommage aux victimes.
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Les critiques après l’incendie
L’incendie est le plus meurtrier dans une école au Kenya depuis celui de 2001, où 67 élèves avaient perdu la vie dans le comté de Machakos. Les directives du ministère de l’Éducation recommandent que les dortoirs soient suffisamment spacieux, équipés de deux portes à chaque extrémité, d’une porte de secours au milieu et de fenêtres sans grilles pour faciliter l’évacuation. Des extincteurs en état de marche et des alarmes incendie doivent également être disponibles.
Il reste à déterminer si ces normes ont été respectées à l’école Hillside Endarasha. La zone entourant le dortoir demeure sécurisée par les autorités en attendant les conclusions de l’enquête.